Los Angeles s’interroge sur les limites de la surveillance au nom de la sécurité. Le dernier débat en date ne porte pas sur les drones ou la reconnaissance faciale, mais sur les petites caméras high-tech qui surveillent discrètement les voitures à presque tous les coins de rue du comté.
Comme lerapporte Call Matters , les dirigeants du comté viennent de voter pour restreindre la manière dont le département du shérif collecte et partage les données relatives aux plaques d’immatriculation. Bien que le département du shérif de Los Angeles ne fasse pas partie de ce groupe, le rapport a suscité l’inquiétude du public, qui se demande qui voit réellement les informations recueillies sur les routes locales.
La nouvelle politique demande au département de supprimer les données relatives aux plaques d’immatriculation au bout de 60 jours, sauf si elles sont liées à une affaire criminelle en cours, de former chaque année les adjoints aux règles de confidentialité et de veiller à ce que les informations ne soient pas utilisées à des fins d’application de la législation sur l’immigration. Le département du shérif s’est félicité de cette proposition et prévoit de revoir ses pratiques actuelles.
Cette initiative locale fait écho à un projet de loi à l’échelle de l’État (SB 274), qui visait à fixer des limites similaires au partage et à la conservation des données. Bien que cette loi ait fait l’objet d’un veto, les défenseurs de la vie privée affirment que le stockage permanent de données rend les Californiens plus vulnérables.